Pendant cinq jours inoubliables, 8 travailleurs de l'ESAT ANAIS de Deauville-Saint-Arnoult ont eu l'opportunité de participer aux Jeux Olympiques de Paris en tant que bénévoles. Ils ont accepté de partager leurs impressions et leurs souvenirs de cette aventure extraordinaire.
Pour la grande majorité des volontaires, les Jeux Olympiques représentaient un rêve lointain, un événement que l'on regarde à la télévision sans jamais imaginer pouvoir y prendre part. Cependant, cette année, ce rêve est devenu réalité notamment pour ces travailleurs, affectés à La Défense Arena, site des épreuves de natation, de para-natation et de water-polo.
Daniel : "C'est beaucoup d'émotions de faire les jeux en tant que bénévole !"
"Faire des trucs comme ça, ça me plait beaucoup !", ajoute Véronique.
Les usagers de l'ESAT ont été assignés à différentes missions, allant de l'accueil et de l'installation du public dans les tribunes à l'orientation des taxis et des bus à l'extérieur. Chacun a pu trouver sa place et contribuer au bon déroulement de cet événement mondial. Dimitri, qui a travaillé à l'accueil des spectateurs, partage son expérience :
"Je devais aider à placer les gens dans les tribunes. J'ai aimé le fait de les accueillir, de les prendre en photo, d'être à leur service."
L'un des aspects les plus marquants de cette aventure a été le travail d'équipe. Les travailleurs de l'ESAT ANAIS ont pu compter sur le précieux soutien et la bienveillance de leurs éducateurs :
Baptiste, éducateur-moniteur : "C'est beaucoup d'investissement, ça été très long à préparer mais maintenant qu'on y est, on oublie les difficultés et le temps de préparation."
Michael, éducateur : "Ils font des choses qu'on imaginait pas qu'ils puissent faire. Ils se rendent compte qu'ils peuvent faire plein de choses, qu'ils sont comme tout le monde. Je pense qu'au niveau de l'inclusion, on est à son paroxysme. Ils sont heureux d'être là, donc nous sommes heureux d'être là."
Pour beaucoup, cette expérience a laissé des souvenirs impérissables et un sentiment de fierté immense.
Anne-Sophie nous raconte avec émotion : "J'ai découvert un autre univers que celui du milieu protégé et j'ai vu qu'on est capable de faire des choses en dehors de ce cadre."
Les travailleurs de l'ESAT rentreront à Deauville des souvenirs plein la tête, nostalgiques à la fois des debriefs de fin de journée au Gite Lion d'Or, mais aussi de cette belle aventure humaine et sportive trop vite terminée.